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vendredi 1 juillet 2016

Lucho Bermúdez y su Orquestra: Tolú

 
Réf: LPS 5008
33 tours édité en 195? par Silver en Colombie

L'année dernière, je suis allé pour la première fois à la grande vente annuelle de l'Emmaüs de Hédé. Je suis arrivé peu après l'ouverture et les bacs au rayon musique étaient déjà bien vides. Je ne pensais donc pas trouver grand-chose à me mettre sous la dent!
Finalement, j'ai fait quelques trouvailles dont ce disque de Lucho Bermúdez, gravé en Colombie.
Avec ces palmiers sur la pochette, j'ai bien failli ne pas le prendre, croyant être tombé sur une énième compilation sans intérêt. Mais au verso, les photos de Lucho Bermúdez et de son orchestre, posant avec saxophones, congas et trompettes ont attisé ma curiosité.


Lucho Bermúdez (1912-1994) est célèbre en Colombie pour avoir modernisé dans les années 40 les musiques traditionnelles colombiennes comme le porro, la gaita et la cumbia.
Il commence la musique dès quatre ans en jouant du piccolo avec son oncle mais c'est plus tard, au sein de la fanfare militaire de Córdoba, qu'il s'initie à une multitude d'instruments: trombone, tuba, trompette, saxophone et clarinette. Après avoir fait ses armes en dirigeant plusieurs formations, il forme son propre orchestre, le Lucho Bermúdez Orchestra avec qui il va sortir de nombreux albums, dont Tolú (probablement en 1952 ou 1953).

L'album Tolú, baptisé du nom d'une ville colombienne située sur la mer des Caraïbes est composé en grande partie d'instrumentaux de porro et de gaita, musiques cousines de la cumbia. On y trouve deux titres chantés: une reprise de Cachito de Consuelo Velazquez (chantée plus tard par Nat King Cole) et le morceau Farah qui nous conte l'histoire d'un grand fêtard.
A l'image de sa pochette, Tolú est une carte postale musicale que nous envoie Lucho Bermúdez. On l'écouterait bien sur la plage en sirotant un aguardiente à l'ombre des cocotiers.





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